






Résumé du programme :
Le CCNB propose d’améliorer le processus d’intégration des infirmières et infirmiers auxiliaires étrangers autorisés à pratiquer au Nouveau-Brunswick en offrant un processus de reconnaissance des compétences et une série de micro-modules permettant d’obtenir les compétences requises pour l’entrée en pratique.
Le CCNB offre déjà un diplôme complet de deux ans qui vise à attirer de nouveaux étudiants dans la profession. Le programme existant de deux ans sera divisé en une série de modules afin d’accroître l’accès à la formation.
Les innovations porteront sur les points suivants :
L’ÉRA : Développer les outils d’évaluation et de validation des compétences requises pour entrer dans la profession, telles qu’établies par le Conseil canadien de réglementation des soins infirmiers auxiliaires (CCRSIA) et l’Association des infirmier(ère)s auxiliaires autorisé(e)s du Nouveau-Brunswick (AIAANB).
Plans de formation individualisés (microcrédits) : Élaborer une série de modules de micro-crédits divisés par compétences de base. Les modules consisteront en des cours offerts en classe et des stages offerts dans des hôpitaux et des foyers de soins, tout en gardant à l’esprit l’objectif de maximiser l’accessibilité aux étudiants de diverses régions rurales. Grâce au processus d’évaluation et de reconnaissance des acquis, les étudiants n’auront qu’à compléter les modules requis.
Apprentissage intégré au travail : Les expériences d’apprentissage intégré au travail feront partie de l’enseignement des modules. Des partenariats avec les employeurs et l’AIAANB sont déjà établis.
Conditions d’admission
Formation d’infirmière ou d’infirmier auxiliaire autorisé d’un pays étranger ou ancienne infirmière ou infirmier auxiliaire autorisé du Nouveau-Brunswick ou d’une autre province canadienne.
Durée du programme
Quinze mois (selon le nombre de cours à suivre en fonction du processus individuel d’ERA) – débutera à l’hiver 2023.
Équité et diversité
Nouveaux Canadiens
Travailleurs à mi carrière
Partenaires de l’industrie
Association des infirmier(ère)s auxiliaires autorisé(e)s du Nouveau-Brunswick
Réseau de Santé Vitalité
Réseau de santé Horizon
Faits saillants du projet
Résumé du programme
Le programme Transition et réadmission en soins infirmiers auxiliaires a été développé selon une approche où les apprentissages sont centrés sur le développement des compétences (ACDC). Ce programme est approuvé par l’Association des infirmières et infirmiers auxiliaires autorisés du Nouveau-Brunswick (AIAANB).
Le programme vise à préparer l’étudiante ou l’étudiant à intégrer ou à réintégrer la profession en soins infirmiers auxiliaires. Le programme a été conçu afin de permettre aux candidates et candidats recommandés par l’AIAANB d’actualiser leur formation selon un parcours individualisé. Ce programme vise essentiellement les personnes qui ont été formées à l’extérieur, soit dans un pays étranger ou dans une autre province canadienne ou encore, celles voulant réintégrer la pratique au Nouveau-Brunswick.
Conditions d’admission
- Être admis à l’Association des infirmières et infirmiers auxiliaires du Nouveau-Brunswick (AIAANB);
- Avoir été recommandé par un organisme de réglementation provincial;
- Avoir une certification à jour du cours Secourisme général en milieu de travail et RCR – niveau C (pour les professionnels de la santé).
Durée du programme
- La durée du programme est de 285 heures de formation, incluant la possibilité d’un stage d’enrichissement en milieu de soins aigus. L’horaire de formation est réparti selon un engagement conjoint entre l’étudiant et l’établissement d’enseignement. La durée peut varier selon les exigences de l’AIAANB, relatives à l’évaluation du dossier individuel de chaque candidat et selon son parcours d’apprentissage.
Les innovations portent sur les points suivants :
L’évaluation et la reconnaissance des acquis :
Le programme de Transition et réadmission en soins infirmiers auxiliaires est offert:
- aux infirmières et infirmiers auxiliaires formés au Canada qui souhaitent réintégrer la pratique; ou qui ont de la difficulté à réussir l’examen national; ou qui ont des défis de rendement nécessitant des mesures correctives;
- aux personnes formées en soins infirmiers auxiliaires ou en soins infirmiers à l’étranger qui souhaitent exercer la profession au Nouveau-Brunswick et au Canada;
- aux personnes diplômées en sciences infirmières au Canada qui n’ont pas réussi l’examen national d’entrée à la profession infirmière.
De plus, les programmes de Service de soutien en soins infirmiers (SSSI) et de Soins infirmiers auxiliaires (SIA) ont un tronc commun de 17 semaines. Au terme du premier semestre, l’étudiante ou l’étudiant peut décider de demeurer au programme SSSI ou de poursuivre en SIA et vice-versa.
Par ailleurs, des outils d’évaluation et de validation des compétences ont été développés à même le programme de Soins infirmiers auxiliaires, lesquels servent à la fois à évaluer les apprentissages réalisés à l’intérieur de la formation et des expériences de formation antérieures.
Plans de formation individualisés (microcrédits) :
Au CCNB, le continuum en soins infirmiers est en élaboration pour tous les niveaux de la profession, de l’assistant préposé en soutien aux soins, jusqu’au programme de transition et réadmission en sciences infirmières (niveau baccalauréat). L’ACDC a grandement facilité l’établissement des programmes de ce continuum, qui s’imbriquent les uns dans les autres, tout en conservant certaines particularités. Cet exercice a fait ressortir les formations qui pourront faire l’objet de microcrédits.
On effectue actuellement au CCNB des analyses auprès des employeurs afin de confirmer le profil de compétences des métiers et professions ciblés (AMP), ce qui permettra de développer des programmes d’études répondant aux besoins réels du marché. Nos programmes visent de la formation à distance, en milieu simulé (laboratoires) et en milieu réel (établissements de santé publics et privés).
Le développement des programmes d’études permettra d’officialiser le Continuum de formation en soins infirmiers.
Apprentissage intégré au travail :
Depuis la mise en œuvre de l’ACDC, les étudiantes et étudiants sont mieux préparés à faire la transition du milieu d’apprentissage contextualisé en classe vers le milieu simulé (laboratoire) et par la suite, à s’intégrer et à répondre plus facilement aux exigences du milieu réel (stage).
Équité et diversité
- Candidates et candidats issus de l’immigration
- Travailleurs à mi-carrière
Partenaires de l’industrie
- Association des infirmières et infirmiers auxiliaires autorisés du Nouveau-Brunswick
- Les établissements de soins privés et publics
- L’ancien programme de Soins infirmiers auxiliaires (SIA) était chargé au point tel que l’on souhaitait allonger sa durée. Avec l’exercice, on s’est rendu compte que les contenus étaient répétitifs et dispersés. L’ACDC a permis de réduire considérablement le nombre de cours et de constater que la durée du programme était tout à fait appropriée. De plus, la qualité de la formation a été grandement bonifiée.
- En cours de formation, nous avons constaté que les étudiantes et étudiants de première année du programme SIA en ACDC étaient plus avancés à plusieurs égards que celles et ceux de deuxième année de l’ancien programme.
- Le tronc commun des deux programmes, soit Service de soutien en soins infirmiers (SSSI) et SIA, permet une plus grande rétention des étudiantes et étudiants.
- L’AIAANB exige que la note de passage des étudiantes et étudiants au programme SIA soit de 75 %. Par contre, les étudiants inscrits au programme SSSI qui obtiennent un résultat de 75 % sur chacun des cours du premier semestre peuvent accéder au programme SIA au deuxième semestre, et ce, même s’ils ne possédaient pas les conditions d’admission initiales au programme SIA.
- Les apprentissages sont progressifs et constamment revus dans différents contextes représentatifs de la réalité du milieu de travail.
- L’évaluation formative en continu permet un climat bienveillant pour les apprentissages et l’accompagnement des étudiantes et étudiants.
- Les étudiantes et étudiants sont souvent même à oublier qu’ils sont en évaluation sommative.
- Il est important de se rappeler que les enseignantes et enseignants n’ont pas tous la même courbe d’apprentissage face à l’ACDC.
- Il est important d’assurer un appui pédagogique continu aux enseignants.
Valérie Levesque, coordonnatrice à l’inclusion (août 2012 – février 2022)
« Voici ce que j’ai constaté en tant qu’ancienne coordonnatrice d’inclusion au CCNB chez les étudiants qui ont des défis particuliers dans les programmes de SSSI et SIA et qui ont débuté selon l’ACDC en septembre dernier.
Tout d’abord, les étudiants me disent avoir beaucoup de plaisir à apprendre de cette façon. Ils sont à deux pieds dedans et ont les deux mains à la pâte. Ils adorent avoir la chance d’aller expérimenter leurs apprentissages en salle de classe en milieu de travail réel plus tôt (hôpital, foyers).
Ils se sentent moins stressés, moins anxieux et font de meilleurs résultats. Ils y retrouvent une certaine collaboration entre pairs et me partagent avoir une meilleure relation avec les enseignantes concernées. En fréquentant leur milieu de travail plus tôt, ceci leur permet de voir également s’ils ont fait un bon choix de carrière.
Pour ma part, un inconvénient que j’ai remarqué est que les évaluations écrites comportent beaucoup plus de lecture dû aux mises en situation(cas) présentes dans les évaluations. Pour des étudiants qui ont des défis particuliers au niveau de la lecture, souvent ceci peut occasionner d’autres défis supplémentaires pour ces étudiants. »
Pour ce qui est de l’inconvénient mentionné par Valérie et les défis occasionnés pour les étudiants, c’est effectivement une réalité, mais, à laquelle nous ne pouvons pas nous soustraire, puisque l’examen d’entrée à la pratique à la fin de la formation est constitué uniquement des mises en situations complexes avec réponses sous forme de choix multiples. Les étudiants doivent donc y être préparés.
Maryse Martin, enseignante au programme SIA (laboratoires – situations cliniques simulées)
« L’approche centrée sur le développement des compétences permet aux étudiants d’apprendre en laboratoire sans avoir l’impression d’être constamment en évaluation. Cette approche leur permet de faire des erreurs et de s’améliorer sur une base continue. Les habiletés de soins reviennent à plusieurs reprises, mais dans différents contextes, ce qui permet à l’étudiant de se perfectionner et d’apprendre de ses erreurs. Chacun des laboratoires n’est pas une finalité en soi, mais une portion d’un apprentissage continu. Il est plus facile avec cette approche de développer une pensée critique de la profession d’infirmière auxiliaire, et surtout de faire des liens cliniques. Les enseignants utilisent toujours des objectifs concrets pour développer les connaissances des étudiants, même si certains d’entre eux n’ont aucune notion dans le domaine de la santé. Avec cette approche, nous avons des résultats extraordinaires! »
Étudiante au programme SIA 1re année
« En tout cas Mme Julie, le cours qui a été monté est juste wow! C’est incroyable comment en faisant les thématiques, on comprend mieux et ensuite le débreffage en laboratoire nous permet de mettre tout de suite en application. Je suis tellement contente d’avoir débuté dans le nouveau programme. »
Étudiante au programme SIA 1re année
« En racontant mon expérience à des employés actuels de l’hôpital, ils m’ont fait réaliser à quel point nous serons plus prêts pour les stages, puisque nous apprenons selon des scénarios basés sur des situations réelles et nous apprenons à remplir la documentation en même temps.»
- L’ACDC https://youtu.be/dxJZGziZskk
- Apprentissages transférables https://youtu.be/wDk2ITali_4
- Étudiante – défis d’apprentissage https://youtu.be/feXOykX4z24
- Retour sur les apprentissages https://youtu.be/yBnlrZeBJM0
- Impact du tronc commun https://youtu.be/wp2VYJ_SQ5I